Château de Plan
Très belle maison de maître, et sa remarquable et majestueuse façade sur cour, typique des constructions en dauphiné du XVIIe siècle.
Descriptif détaillé
Le domaine s'est constitué autour de la puissante famille de notaires des Pautrieu de Plan et de leur union avec la famille Bon en 1684. La demeure, construite à cette époque, a globalement conservé son aspect actuel. En 1839, le château est modernisé et le domaine agrandi par l'acquisition d'un enclos attenant, comprenant ferme, pigeonnier et four à pain. Au XIXe siècle, les terres alentours sont exploitées par les fermiers choisis par l'Evêché, d'où l'appellation "Maison de l'Evêque". En 1881, l'ensemble est vendu à une famille dont les descendants sont les occupants actuels. L'ensemble s'organise autour d'une cour distribuant d'un côté la maison de maître, et de l'autre une grange en pisé datant du milieu du XIXe siècle. Entre les deux, s'ouvre un grand portail couvert, au centre d'un mur de clôture.
L'écurie-grange, est coiffée d'un toit en tuiles écaille largement débordant, abritant un pigeonnier et un séchoir à noix en sacoche.
On observe une composition rigoureuse de la façade à trois travées centrées sur la porte, précédée de quelques marches. L'entrée concentre l'essentiel du décor : pilastres supportant un arc en plein cintre, un fronton avec balustres surmontés de boules. Passée la porte, un ample vestibule orné de magnifiques décors peints dessert un escalier à deux volées droites rampe sur rampe. La composition en évoque à la fois celle des parterres des jardins à la française agencés autour d'un "rond d'eau" et celle des plafonds en bois à caissons. Rinceaux végétaux, frise d'acanthes, feuillages, animaux et motifs de pot s'y côtoient.
L'écurie-grange, est coiffée d'un toit en tuiles écaille largement débordant, abritant un pigeonnier et un séchoir à noix en sacoche.
On observe une composition rigoureuse de la façade à trois travées centrées sur la porte, précédée de quelques marches. L'entrée concentre l'essentiel du décor : pilastres supportant un arc en plein cintre, un fronton avec balustres surmontés de boules. Passée la porte, un ample vestibule orné de magnifiques décors peints dessert un escalier à deux volées droites rampe sur rampe. La composition en évoque à la fois celle des parterres des jardins à la française agencés autour d'un "rond d'eau" et celle des plafonds en bois à caissons. Rinceaux végétaux, frise d'acanthes, feuillages, animaux et motifs de pot s'y côtoient.