Colloque : Vivre et mourir au siècle de Berlioz
Sous la direction scientifique de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, à l’instigation de Bruno Messina, directeur du Festival Berlioz. Ce colloque abordera les paradoxes inattendus et les représentations contrastées de la mort dans le siècle de Berlioz.
Détails
Conférence / Débat / Rencontre
Accessible en fauteuil roulant en autonomie
Accessible en fauteuil roulant avec aide
Dans le cadre du Festival Berlioz.
Sous la direction scientifique de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, à l’instigation de Bruno Messina, directeur du Festival Berlioz.
Ce colloque, animé par les plus grands spécialistes, abordera les paradoxes inattendus et les représentations contrastées de la mort dans le siècle de Berlioz, en confrontant des représentations littéraires et des interprétations musicales.
Plus d'informations sur www.festivalberlioz.com / 04 74 20 20 79
La mort et le suicide sont des thèmes récurrents dans l’œuvre de Berlioz, le sacrifice consenti est un thème particulièrement bien illustré par l’allégorie du Pélican dans « La Nuit de mai » de Musset, l’un des poèmes emblématiques du romantisme. La célèbre cantatrice la Malibran semble avoir incarné cette éthique en sacrifiant ses dernières forces pour son art. Musiciens et écrivains s’inspirent mutuellement sur ces thèmes. Berlioz compose ses Nuits d’été en mettant en musique six poèmes de La Comédie de la mort de Gautier. Il lit Les Orientales ainsi que Le Dernier jour d’un condamné de Hugo et leur approche de la violence a une influence sur sa propre œuvre. Marqué, par ailleurs, dans sa vie familiale par des deuils, et sans doute aussi par les récits des guerres napoléonienne, Berlioz compose une Symphonie funèbre et triomphale, qui déplore la violence tout en célébrant le triomphe révolutionnaire. La mort pourrait-elle donc être transcendée, vaincue ? Certains personnages de Sand le croyaient. Ce colloque interrogera les représentations de la mort et les discours sur le deuil. La mort peut-elle avoir un pouvoir créateur dans le sacrifice de soi ? Le deuil peut-il ouvrir sur une vie renouvelée, grâce à la palingénésie comme l’espérait Nerval ? La mort a de multiples visages. Elle est parfois mise en musique par Berlioz ou représentée par des écrivains comme Flaubert et Gautier avec des tonalités inattendues, grotesques, fantastiques. D’autres fois, elle relève d’une énergétique lorsqu’il s’agit de « mourir d’amour » chez Balzac, ou de porter à son suprême degré la vie chez Musset, dont les libertins ne consentent à la mort qu’à condition de vivre l’intensité d’une dernière jouissance. Ce colloque abordera les paradoxes inattendus et les représentations contrastées de la mort dans le siècle de Berlioz, en confrontant des représentations littéraires et des interprétations musicales.
Le colloque est organisé avec le concours de Saprat, EPHE – PSL, du laboratoire LISAA-Littératures, Savoirs et Arts de l’université Gustave Eiffel et de l’Institut universitaire de France.
Sous la direction scientifique de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, à l’instigation de Bruno Messina, directeur du Festival Berlioz.
Ce colloque, animé par les plus grands spécialistes, abordera les paradoxes inattendus et les représentations contrastées de la mort dans le siècle de Berlioz, en confrontant des représentations littéraires et des interprétations musicales.
Plus d'informations sur www.festivalberlioz.com / 04 74 20 20 79
La mort et le suicide sont des thèmes récurrents dans l’œuvre de Berlioz, le sacrifice consenti est un thème particulièrement bien illustré par l’allégorie du Pélican dans « La Nuit de mai » de Musset, l’un des poèmes emblématiques du romantisme. La célèbre cantatrice la Malibran semble avoir incarné cette éthique en sacrifiant ses dernières forces pour son art. Musiciens et écrivains s’inspirent mutuellement sur ces thèmes. Berlioz compose ses Nuits d’été en mettant en musique six poèmes de La Comédie de la mort de Gautier. Il lit Les Orientales ainsi que Le Dernier jour d’un condamné de Hugo et leur approche de la violence a une influence sur sa propre œuvre. Marqué, par ailleurs, dans sa vie familiale par des deuils, et sans doute aussi par les récits des guerres napoléonienne, Berlioz compose une Symphonie funèbre et triomphale, qui déplore la violence tout en célébrant le triomphe révolutionnaire. La mort pourrait-elle donc être transcendée, vaincue ? Certains personnages de Sand le croyaient. Ce colloque interrogera les représentations de la mort et les discours sur le deuil. La mort peut-elle avoir un pouvoir créateur dans le sacrifice de soi ? Le deuil peut-il ouvrir sur une vie renouvelée, grâce à la palingénésie comme l’espérait Nerval ? La mort a de multiples visages. Elle est parfois mise en musique par Berlioz ou représentée par des écrivains comme Flaubert et Gautier avec des tonalités inattendues, grotesques, fantastiques. D’autres fois, elle relève d’une énergétique lorsqu’il s’agit de « mourir d’amour » chez Balzac, ou de porter à son suprême degré la vie chez Musset, dont les libertins ne consentent à la mort qu’à condition de vivre l’intensité d’une dernière jouissance. Ce colloque abordera les paradoxes inattendus et les représentations contrastées de la mort dans le siècle de Berlioz, en confrontant des représentations littéraires et des interprétations musicales.
Le colloque est organisé avec le concours de Saprat, EPHE – PSL, du laboratoire LISAA-Littératures, Savoirs et Arts de l’université Gustave Eiffel et de l’Institut universitaire de France.
Ouverture
Du mercredi 27 au jeudi 28 août 2025 de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h30.
Tarifs
Gratuit. Dans la limite des places disponibles.